Dans un monde troublé, où la puissance et la force, l'individualisme, priment sur l'ouverture, le partage, et le bien-fondé de l'humanité; j'ai voulu redonner la parole à ceux que l'on veut faire taire.
Anna Politkovskaïa est l'une d'elles.
Elle ne s'est pas tue, elle a parlé, écrit, dénoncé.
Le vie lui est ôtée le 7 octobre 2006 (jour d'anniversaire de Vladimir Poutine) par arme à feu car, Anna Politkovskaïa est une journaliste d'investigation, militante des droits de l'homme; elle dérange, parle trop et pointe du doigt les atrocités de la guerre en Tchétchénie, elle participe aux négociations de la prise d'otages du Théâtre Doubrovka de Moscou en 2002.
Je souhaite diffuser la parole d'Anna Politkovskaïa sur une scène de théâtre, lieu de tous les discours.
L'écriture précise, factuelle, parfois difficile (par les propos de guerre), est aussi un cri de dénonciation. Ce redoutable texte, fort, est d'une poésie ultime.
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